Types d’aciers inoxydables
On distingue les quatre familles d’aciers inoxydables suivantes : Les aciers martensitiques, Les aciers ferritiques, Les aciers austénitiques, Les aciers austéno-ferritiques
Les aciers martensitiques (Types d’aciers inoxydables)
Les aciers martensitiques sont utilisés lorsque les caractéristiques de résistance mécanique sont importantes. Les plus courants titrent 13 % de chrome avec au moins 0,08 % de carbone. D’autres nuances sont plus chargées en éléments d’addition, avec éventuellement un faible pourcentage de nickel.
Les aciers ferritiques (Types d’aciers inoxydables)
Les aciers ferritiques ne prennent pas la trempe. On trouve dans cette catégorie des aciers réfractaires à haute teneur en chrome, particulièrement intéressants en présence de soufre. Les aciers ferritiques sont parfois utilisés comme barrière de résistance à la corrosion des parois d’équipements sous pression en acier utilisés dans les industries pétrochimique et chimique. Ces aciers sont souvent utilisés en lieu et place des aciers austénitiques pour la réalisation d’ustensiles de cuisine. Certains aciers ferritiques, intégrant du titane dans leur composition, développent une résistance à la corrosion semblable aux aciers austénitiques.
Les aciers austénitiques (Types d’aciers inoxydables)
Ce acier le plus nombreux, en raison de sa résistance chimique très élevée et de sa ductilité comparable à celle du cuivre. Les teneurs en éléments d’addition sont d’environ 18 % de chrome et 10 % de nickel. La teneur en carbone est très basse et sa stabilité peut être améliorée par des éléments tels que le titane ou le niobium. De par sa excellente ductilité, ces aciers ont aussi un domaine d’utilisation aux basses températures (jusqu’à moins 200 °C) et sont en compétition avec les alliages légers et l’acier à 9 % de nickel pour la réalisation d’équipements destinés à la cryogénie.
Les aciers austéno-ferritiques (Types d’aciers inoxydables)
La solidification des aciers austéno-ferritiques se fait d’abord en structure ferritique (ferrite delta) suivie d’une transformation partielle, en phase solide, en structure austénitique, dans le monde du soudage certains préfèrent donc l’appellation ferrito-austénitiques. Ils ont des propriétés de résistance à la corrosion intergranulaire ainsi qu’à la corrosion en eau de mer remarquables et présentent, pendant l’essai de traction, un palier élasto-plastique. Ils ont un comportement mécanique semblable aux aciers de construction. Le simple fait de désigner correctement ces aciers permet de tout de suite comprendre qu’un refroidissement lent depuis l’état liquide, pendant le soudage par exemple, permettra à un maximum de phase ferritique de se transformer en phase austénitique et réciproquement, un refroidissement rapide aboutira à un gel de la ferrite laissant peu de possibilités à la transformation austénitique et donc, par voie de conséquence, une sensibilité accrue à la fissuration.