Acier inoxydable (Acier inox)
L’acier inoxydable, couramment appelé acier inox ou inox, est un acier (alliage à base de fer et de carbone, mais comportant dans ce cas moins de 1,2 % de carbone) avec plus de 10,5 % de chrome, dont la propriété est d’être peu sensible à la corrosion et de ne pas se dégrader en rouille.
Acier inoxydable prix
Le prix acier inoxydable dépend de façons générales du type d’aciers et de son utilisation. Nous en disposons toutes les modeles ou types d’acier inoxydable. Nous disposons une équipe commerciale a la disposition de nos clients 24H/24. Nous travaillons jours et nuits pour la satisfaction de nos clients.
Types d’aciers inoxydables
On distingue les quatre familles d’aciers inoxydables suivantes : Les aciers martensitiques, Les aciers ferritiques, Les aciers austénitiques, Les aciers austéno-ferritiques
Les aciers martensitiques
Les aciers martensitiques sont utilisés lorsque les caractéristiques de résistance mécanique sont importantes. Les plus courants titrent 13 % de chrome avec au moins 0,08 % de carbone. D’autres nuances sont plus chargées en éléments d’addition, avec éventuellement un faible pourcentage de nickel.
Les aciers ferritiques
Les aciers ferritiques ne prennent pas la trempe. On trouve dans cette catégorie des aciers réfractaires à haute teneur en chrome, particulièrement intéressants en présence de soufre. Les aciers ferritiques sont parfois utilisés comme barrière de résistance à la corrosion des parois d’équipements sous pression en acier utilisés dans les industries pétrochimique et chimique. Ces aciers sont souvent utilisés en lieu et place des aciers austénitiques pour la réalisation d’ustensiles de cuisine. Certains aciers ferritiques, intégrant du titane dans leur composition, développent une résistance à la corrosion semblable aux aciers austénitiques.
Les aciers austénitiques
Ce acier le plus nombreux, en raison de sa résistance chimique très élevée et de sa ductilité comparable à celle du cuivre. Les teneurs en éléments d’addition sont d’environ 18 % de chrome et 10 % de nickel. La teneur en carbone est très basse et sa stabilité peut être améliorée par des éléments tels que le titane ou le niobium. De par sa excellente ductilité, ces aciers ont aussi un domaine d’utilisation aux basses températures (jusqu’à moins 200 °C) et sont en compétition avec les alliages légers et l’acier à 9 % de nickel pour la réalisation d’équipements destinés à la cryogénie.
Les aciers austéno-ferritiques
La solidification des aciers austéno-ferritiques se fait d’abord en structure ferritique (ferrite delta) suivie d’une transformation partielle, en phase solide, en structure austénitique, dans le monde du soudage certains préfèrent donc l’appellation ferrito-austénitiques. Ils ont des propriétés de résistance à la corrosion intergranulaire ainsi qu’à la corrosion en eau de mer remarquables et présentent, pendant l’essai de traction, un palier élasto-plastique. Ils ont un comportement mécanique semblable aux aciers de construction. Le simple fait de désigner correctement ces aciers permet de tout de suite comprendre qu’un refroidissement lent depuis l’état liquide, pendant le soudage par exemple, permettra à un maximum de phase ferritique de se transformer en phase austénitique et réciproquement, un refroidissement rapide aboutira à un gel de la ferrite laissant peu de possibilités à la transformation austénitique et donc, par voie de conséquence, une sensibilité accrue à la fissuration.
La connaissance des types d’acier est essentielle pour les systèmes constitués d’éléments assemblés mécaniquement ou par soudage, la mise en présence de deux aciers inoxydables trop différents dans un électrolyte peut en effet provoquer des phénomènes de corrosion électrochimique très destructeurs.